1,2,3 partez...
Créer un blog…c’était mon vœu pour 2012, premier message donc en 2013…J’ai des fourmis dans les mains mais un peu la trouille.
Que vis je mettre ici qui soit entièrement moi sans pour autant tout dire de moi et de ma jolie vie, de quels amis, quels amours, quels emmerdes vous parlerai-je et surtout, qui serez vous, vous qui me lirez, quelquefois, souvent j’espère…
Je voulais appeler ce blog « la folie douce «, un joli nom, qui me va bien, future appellation d’un lieu de convivialité que j’aimerais bien créer un jour si la vie m’en laisse le temps et si et si… mais bref, clin d’oeil du destin je pense, le nom était déjà pris alors le choix s’est subitement fait facile et si évident…TANT QUE TU VIS ,VIS…joli non ?
Et bien je vous raconte illico pourquoi c’est si joli …
Cet été je me trouvais seule avec mes parents qui ne sont plus très jeunes dans mon petit patelin, lui-même caché dans un tout petit pays, bref le bout du monde.
Je suis toujours heureuse de ce temps que je leur donne de tout cœur et qui nous permet d’être un peu plus proches mais bon c’est pas toujours très gai ces conversations souvent au passé, ce temps qui coule si lentement, alors qu’ailleurs m’attendent des tas de soleils, des tas d’amis, des tas d’apéros de doux soirs d’été juste pour se redire qu’on s’aime tous…
Bref cet été j’ai été atteinte vraiment…
Un petit coup de téléphone m’a réveillée : un ami qui faisait une longue balade à moto m’a demandé s’il pouvait passer.
J’ai un souvenir précis de notre départ pour un petit tour…
Il a contourné le rond-point qui clôt mon village et accéléré et j’ai juste senti la vie qui revenait, le soleil, la chaleur , et le jeu tout quoi et s’arracher la lourde cape de morosité que je me trimbalais sur les épaules, je vous jure c’est si vrai !
Et c’est au détour d’un virage en descendant un col sur une de mes fabuleuses routes de haute montagne que je l’ai vu…J’ai tapé sur la cuisse de mon pilote et j’ai dit : « Regarde ! « …il était là : un cadran solaire avec inscrit dessus le désormais fameux « Tant que tu vis, vis « .
On a décidé d’en faire notre devise.
Quelques jours plus tard, j’ai refait la même route en décapotable ( sympa aussi ! ) avec un autre ami, lui aussi passé me voir.
La même devise nous a refait un clin d’œil et le soir, attablés à la terrasse d’un resto en plein mini festival de jazz aux notes de « c’est si bon « egrénées au saxo et après 2 ou 3 apéritifs, je l’avoue elle nous a de nouveau semblé pouvoir éclairer notre vie …
Il n’y a certes pas que çà qui éclaire ma vie mais, si vous le voulez bien, la suite sera pour un autre épisode….
Je ne voudrais pas terminer aujourd’hui sans vous dédier ce blog car c’est un peu grâce à vous qu’il prend vie…
A vous JM et JL
Et je lance mon petit bateau dans la mer immense…
